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Saint Bernard – Les Annexes –

by Henria Garnier

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                                                                           Textes  Explicatifs Annexés

Annexe n° 1   -Introduction- page 2

 Il fut fondé par Saint Robert (en 1098), père spirituel d’Alberic  et  d’Etienne, eux, qui, après son décès, se succédèrent, chronologiquement dans les charges de Prieur, puis d’Abbé ; ces derniers  contribuèrent à l’élaboration d’une réforme de la Sainte Règle de Saint Benoît – première règle qui fut écrite en Occident pour l’Occident, tant sur l’organisation (travail des « Convers ») que sur la pratique spirituelle, ce, afin d’échapper aux désordres de toutes sortes survenues au sein de nombreux monastères bénédictins, et du monastère de Molesme en particulier, où ils avaient tous trois précédemment vécus, et, au sein duquel ils avaient durement soufferts  de :     

« la folle conduite des moines (qui) était venue mettre obstacle aux desseins de Dieu » (Référence n°2 : 1er extrait -Histoire de Saint Etienne Harding-Fondateur de l’Ordre de Citeaux, par l’Abbé J.P. Prêtre du Diocèse de Tours (1848); car, si l’on se plaît à dire qu’un religieux est un serviteur de Dieu, ne doit-il pas s’efforcer de l’être à un degré parfait ? 

Revenir à la piété!  Alberic avaient hérité d’un monastère pauvre sur tous les plans (en novices, en subsistance et en spiritualité!), beaucoup de difficultés s’étaient présentées à lui pour faire survivre, pour donner « vie »  à une communauté respectueuse de la Saint Règle, dans la pauvreté qu’elle exigeait. Il ne s’était pas découragé, entreprenant une réforme sévère mais nécessaire ; il avait ainsi pu laisser, après lui, à Saint Etienne : « un couvent parfait dans son organisation intérieure…mais qu’on était plus disposé à admirer de loin qu’à choisir pour en faire un lieu de retraite. »  (référence n°2 :  2èmeextrait)

 Et, il continua la réforme sévère entreprise par Alberic, son autorité spirituelle était reconnue, on s’y pliait, la dévotion du groupe de moines, qui, avec lui, surmontaient courageusement, sur le plan pécuniaire, des périodes délicates, lui faisait reprendre courage, s’obstinant dans la voie engagée, dans l’espérance d’attirer des vocations monastiques.    

Après «  avoir rejeter hardiment la protection du Duc de Bourgogne… », « il s‘était trouver à la tête d’une communauté mourant de faim », moment fort long, où  Cîteaux fut «réduit à l’extrémité de l’indigence», si peu de Novices, donc de bras pour aider aux champs, tout semblait perdu ! Il priait, et lui reconnu, comme le fondateur initial de l’Ordre Cistercien, précurseur de tout ce qu’allait entreprendre plus tard Bernard, lui, fit l’aumône au village, l’immense humilité fit tout repartir, et comme par enchantement, Saint Bernard frappa à la porte du Monastère….

Annexe n°2 –Première partie- fin de la page 2

Saint Bernard avait choisi une communauté où les frères « convers», (laïques portant l’habit de l’Ordre, mesure mise en place par Guillaume d’Aquitaine pour l’Abbaye de Cluny, peu de temps après sa création, dans les années 950), travaillaient aux champs, pour  permettre aux moines, non de se soustraire au travail attribué, mais de pouvoir s’en libérer suffisamment pour s’adonner à l’étude, à la contemplation.

Annexe n° 3 – Première partie –Haut de la page 3

Il faut préciser, qu’à cette époque, des aménagements du temps, en fonction des saisons, avaient été pris ; en hiver, par exemple, entre matines et laudes, il y avait un intervalle, et c’était durant cette partie du jour que le religieux était le plus longtemps laissé à lui-même.

Annexe n°4- Première partie – Page 3

Ce dernier (Saint Augustin)semble avoir été, à la fois un auteur favori et un modèle, ce dernier n’avait-il pas fait le choix, dés son retour d’Afrique, de mener une vie de moine?  Encore simple prêtre, il fonda à Hippone un monastère où il vécut dans la pauvreté évangélique, étant évêque, il continua à vivre en commun avec les serviteurs de Dieu;                                

                                                                                                                                                                                                                                   …/…

                                                                                                                                                                                                                                   …/… 2

Annexe n°5 –Première partie – Page 4-

 Ensuite, l’AMOUR  «forme»  un CERCLE, c’est-à-dire, « réalise », et par extension, «donne un aspect »   de forme géométrique, fermée, parfaite, tel que le cercle – choisie non par hasard- !  et, donc « si parfait », ajoute Saint Bernard…  ( un peu d’ humour!  y-a-t-il eu jamais de cercle qui ne le soit pas ?),… le situant dans « la perfection », pensée si chère à son âme !   

Quelle drôle d’idée émise là par Saint Bernard !  Que veut-il donc nous dire ?

Un «cercle » formée, crée, par le principe de l’Amour lui-même, le constituant, le rendant  apte à lui  procurer  son essence intrinsèque, sans l’y enfermer, Amour et Cercle ne faisant qu’un !       

Saint Bernard, n’a-t-il pas voulu, avec beaucoup de finesse, de précaution, indiquer sa vision d’une symbolique surnaturelle*,  faite d’infini, où, par miracle DIVIN, le CERCLE  D’AMOUR serait le fondement d’un pentacle protecteur détenant la Force Universelle ?      Sans  avoir la prétention d’apporter une réponse, je me devais d’en émettre l’hypothèse, voilà qui est fait. 

Annexe n°6 –Première partie – page 6-

   Théologiens, Grands Initiés, Croyants, Philosophes, en tous siècles, en tous lieux, ont contribué, en ce monde, à  distiller leurs enseignements ou expériences spirituelles!   Ainsi, le philosophe chrétien : Henri Bergson  a-t-il proposé sa théorie dite « de l’évolution créatrice » ;  Mettant ainsi en évidence que si l’évolution poursuit sa marche à travers l’espace sidéral, elle interfère sur la partie spirituelle et mentale de chaque individu, constituant son être intérieur, en un mot «  son intériorité » !                                                          Que le cosmos, c’est-à-dire, l’infiniment grand, rejoignait AINSI l’intériorité de l’homme, tout était posé !!    

  Jean Guitton, Académicien, de confession Chrétienne,  a-t-il tenté, plus récemment, dans son Essai, « Dieu et la Science » d’amener le s esprits à des considérations qui n’opposeraient plus les deux parties, par la mise en place d’une étude nommée : « métaréaliste », posant les bases d’une possible  « harmonie entre l’acte de foi et l’acte de savoir, en un mot : entre Dieu et la science» .                                                                                                              

 Les scientifiques, s’ils s’interrogent encore sur l’existence de Dieu – sur un instant de la création de l’univers où il  semble qu’ «IL » là  –, nous apparaissent-ils , être moins  dans la négation, qu’auparavant !  Ils n’en sont pourtant pas encore à reconnaître, que leurs avancées, depuis Galilée, ne sont pas seulement dues aux hommes qui ont effectué des progrès en mathématique, astronomique, cosmologie… mais, peut-être (et, cela les dépasse !!) , à une intervention  supérieure du Créateur,  Grand Architecte,  Conscience-Mémoire-Intelligence Universelle… quelque soit le nom qu’ils « LUI » donnent ! (ma conviction personnelle l’attribuant à la : Volonté Divine)

  Où l’on peut aussi penser, qu’il y ait, ici, une action conjuguée de la science et de la foi – communiquée par l’intermédiaire des grands Saints-, Saint Augustin et Saint Bernard n’ont-ils pas réalisé des écrits, concordants et complémentaires, qui ont imprégnés, la pensée des hommes, jusqu’à ce jour, par leur intelligence, leur foi ?

Hommes de science, vous en êtes aujourd’hui à chercher, qui, dans des particules, «Les rides du temps » (George Smooth)  ou qui, dans  des « Poussières d’étoiles » (Hubert Reeves)  « Le visage de Dieu »( I. et G. Bogdanov). Les résultats de vos découvertes vous interpellent-ils? Vous êtes en train de vous approcher de la Vraie Lumière!

On peut en retrouver les effets spirituels, dans les œuvres de Saint Jean de La Croix ( moine des  Carmes Espagnols, au XVIème siècle, dont il fut l’un des plus grands Saints) : « La montée du Carmel » et  « La nuit obscure », puis « Le Cantique Spirituel », ou la composition poétique de « La Vive Flamme d’amour », citons en ici un extrait , 2ème strophe : «O brûlure suave », dont lui-même nous en révèle le sens, en parlant de l’âme : « IL  l’a rencontrée et transpercée vivement par l’action du Saint-Esprit. Car ses communications sont impétueuses quand elles sont embrasées d’amour. »  

Annexe n° 7, Première partie, page 7

Tout comme Sainte Thérèse d’Avila ( Abbesse, également au XVIème siècle, fondatrice infatigable, dans son Espagne natale, d’ Abbayes  de « pauvreté » dites de «déchaussées », de Notre Dame du Mont Carmel), qui s’est inspirée de Saint Bernard, tel que l’on peut  le découvrir, dans ses œuvres « Les Fondations », « Le livre de la vie », « Les Relations », « Pensées sur l’Amour de Dieu », « Le Château intérieur », « Chemin de perfection », ….citons ici un extrait du dernier cité (chapitre 27,7): «… entre un tel Fils et un tel Père, vous rencontrerez nécessairement le Saint Esprit, qui enflammera votre volonté. Ce très puissant Amour  la (l’âme) tiendra enchaînée, dans le cas où le grand intérêt que vous y avez n’y suffirait pas. ».

Annexe n° 8, Deuxième partie, page 7

 Justement, un essai historique narre avec humour, la conversion à la pauvreté qu’il fit sur la personne de Suger, célèbre Abbé de Saint Denis, personnage influent  à la cour du Roi de France, Louis VI,- monarque qui réussit à affermir la royauté française, grâce au secours de l’Eglise, à rendre même à la Couronne les biens ravis par la noblesse – ;

                                                                                                                                                                                                                                          …/..

                                                                                                                                                                                                                              …./…. 3.

 alors même que les thèses des Cisterciens, les paroles brûlantes de Saint Bernard, dans un premier temps, avaient été ressenties d’une nature très excessive voire dérangeante, elles firent brusquement réveiller la conscience de l’Abbé Suger, qui se convertit à une vie davantage «pauvre», faisant de nombreux émules dans l’Eglise, tout autant qu’à la Cour !                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

Annexe n°9, Deuxième partie, page 8

 Où l’on comprend mieux que ce Livre sacré de la religion musulmane,      – comme l’Ancien Testament (ou la Thora pour les Juifs)-, ait, également, fait l’objet de recherches, d’études, par Bernard et ses Frères Cisterciens;  en effet, les textes sacrés, de chacune des ces religions monothéistes, leur ont procurés, outre le respect et l’ouverture des messages véhiculés, une dimension spirituelle se reflétant, en miroir, dans l’espace chrétien .                                                                                                                                                             

Annexe n°10, Deuxième partie, page 9

Certains, ont réussi à nous en faire découvrir des sens particuliers, d’autres, de fines subtilités;  d’autres, par contre, cherchant, en vain, me semble-t-il, à décrypter, à sonder, tels des archéologues, l’âme de Saint Bernard, s’y sont  hasardés, sans succès!  

Car, vouloir, à travers une telle œuvre écrite, connaître le fondement de ce qui a pu alimenter les propos de l’auteur, faire naître la dimension intrinsèque de sa spiritualité, et voire sous-tendre à induire son accès à la sainteté, n’était-ce pas partir en quête des Mystères Divins ?                                                                                                                                                                                                   

Fin des Textes annexés.

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