R E L A I S S P I R I T U E L
Le site a pris son envol ! Merci à l’accueil qui lui a été fait !
Il me faut partager avec vous la découverte d’un auteur, faite peu après,
à savoir de Monsieur Khalil Gibran, par le contenu de son ouvrage initial: « Le prophète » ; lecture qui m’a révélée des analogies troublantes recensées au sein de nos démarches spirituelles respectives, avec pourtant un choix d’écriture autre.
Pour lui, en effet, ce fût la mise en place d’un concept imagé tel un conte, histoire hors du commun et dialogue initiatique, et, pour moi, celle d’un concept poétique illustrant un témoignage chrétien par des textes priants – à même d’exprimer, au fil de plus de trente années de travaux, l’expression et l’évolution de ma foi -.
Tel un reflet de ma pensée, de ma spiritualité, de mes écrits, qui, bien que très différents sur la forme étaient venus conforter, compléter son univers, cela me troublait.
Tout se continuant, s’articulant avec harmonie tel un relais !
Ni hasard, ni coïncidence
Concordance spirituelle
Entre cet auteur et moi
En nos humanités
Sorte de lien, de relais
Au sens encore dissimulé
A accepter tel qu’il est
S’en remettre à Dieu
Sur sa finalité !
Nous sommes, Khalil et moi, tous deux, la parfaite représentation d’un tout, réunissant nos histoires – avec leurs différences et certaines similitudes aussi-, comme enchaînées l’une à la suite de l’autre, se répondant dans une sorte d’évocation identique de ce que doit être la Foi en Dieu en notre humanité avec chacun sa pratique et son choix d’écriture, ses moyens propres, mais s’inscrivant surtout dans une logique de continuité.
Les différences, je les qualifierai de secondaires, car, qu’il s’agisse de l’époque d’existence humaine qui n’est pas la même, pour lui – fin du 19ème siècle et le début du 20ème,-, soit un siècle de décalage avec moi, pour cette vie d’homme, par rapport à ma vie présente de femme, un siècle plus tard ;
Que de nos origines, lui, chrétien d’Orient (famille d’origine maronite) originaire du Liban (même s’il a vécu une partie de sa vie aux Etats Unis), face à une chrétienne d’Occident (famille catholique) résidant en France (même si dans ma jeunesse j’avais vécu en Algérie) – c’est-à-dire en fait une situation inversée!! -.
En conséquence, si nos langues usuelles étaient donc opposées, l’arabe d’un côté avec sa culture, de l’autre le français et ses racines européennes, ces points antagonistes ne m’apparaissaient être des éléments différentiels d’importance, au vu de notre vision spirituelle concordante, et de nos témoignages qui se faisaient suite, bien au contraire!
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Envisageable bien sûr de penser qu’étant deux êtres distincts, vivant à des époques différentes, notre engagement spirituel pouvait seulement révéler que nous faisions partie de ce même groupe d’hommes, qui, à travers le temps avait adhéré au christianisme jusqu’à vouloir en véhiculer ses valeurs.
Cela aurait pu s’arrêter là, oui, mais voilà, il y avait infiniment plus, Khalil avait acquis, avant moi, comme moi, la certitude que des passerelles entre croyants d’autres religions existaient ( notion qui semble fort heureusement de nos jours progresser de l’Orient à l’Occident et vice versa) ; ainsi, il avait un respect pour le monde juif et musulman, il était le précurseur d’une dimension spirituelle universelle, en sa qualité de Chrétien, dans la voie d’un certain Saint Bernard de Clairvaux (qui depuis si longtemps avait été un guide pour moi), et en ce point déterminant, je me rendais compte qu’en fait, j’avais pris la relève, le relais en quelque sorte, un siècle plus tard!
Ainsi, l’univers oriental, qui avait été le sien, l’avait très vite conduit à cet objectif, et de mon côté, si j’en avais eu l’intuition forte, il avait fallu que de magnifiques et providentielles rencontres aient lieu pour m’aider à adhérer à cette ouverture, en particulier celle avec le Père Michalon qui avait coordonné le Centre Œcuménique de Lyon, avec force et détermination, et, d’en conclure que les divergences des autres croyances ou religions en Dieu, n’en n’étaient pas, elles étaient des complémentarités positives, et même des atouts!
M’étant, quant à moi, appropriée, en premier, tout naturellement, le sens profond de la religion juive -à l’origine de nos religions chrétiennes-, à laquelle par Jésus, je me sentais intimement liée, j’abordais ensuite la connaissance de la foi musulmane en Dieu, plus inconnue de moi, avec cependant, une certaine sérénité, là encore, tout indiquait que le Père Eternel était notre ancrage à tous.
Même si d’autres religions, par la suite, ont suscité mon intérêt, telles que celles de civilisations asiatiques, et en particulier envers les religions Bouddhiste et Hindouiste, véritable creuset de force mentale, de détachement tout autant que de force compassionnelle, d’exercices spirituels hautement élevés;
Curieusement, rien ne s’opposait à ma foi chrétienne, tout cet ensemble de croyances, pourtant très dissemblables, s’inscrivait dans une dimension d’universalisme qui me paraissait participer à l’élévation de l’homme en contribuant à diffuser par le monde des critères identiques de bonté, d’altruisme.
Découvrant ainsi que Khalil avait cheminé spirituellement en cette humanité d’une manière parallèle à la mienne, à partir d’études et de recherches constantes, et que sa spiritualité s’était aussi amplifiée, dévoilée dans ses écrits – moyens pour lui, tout comme pour moi – non seulement de témoigner de notre Foi inconditionnelle en Dieu, mais, – à l’exemple de tant d’hommes de foi avant nous – avec pour but essentiel
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d’inciter nos contemporains à se comporter différemment, à orienter leur choix de vie en vue d’accéder à une spiritualité vivante œcuménique universelle.
L’adhésion à des routes de Foi universelle étant une démarche identique pour nous deux.
Il est clair que nos chemins respectifs nous ont conduit, comme beaucoup d’autres êtres humains par le monde, religieux ou laïques, vers un humanisme chaleureux à l’égard de tous, mais en tant que chrétiens, tous les deux, nous avons été animés du désir profond d’aller plus loin, en apportant aux autres, un témoignage, une espérances aussi,
– ce, malgré les faiblesses inhérentes à notre condition humaine et à son indignité-, nous en remettant en cela au Secours Divin – .
Et pourtant, au cours de mon long cheminement de vie, aucune recherche ne m’avait guidée jusques là vers lui, vers ses écrits…comme s’il fallait que je choisisse seule ma route sur laquelle ma foi allait s’épanouir, devait s’exprimer, et, sans influence spirituelle autre que celle des Grands Saints, Théologiens et Docteurs de l’Eglise, comme je l’ai évoqué tout au long de mes travaux; et, que je compose, par ma seule pensée et mon style d’écriture, des textes poétiques priants, sans connaître l’existence de Khalil avant la mienne, dans la non- découverte de son enseignement, de ses travaux, ce qui me force à constater que cela a instauré mon entière liberté en ce « relais spirituel ».
Nos vies humaines, en parfaite succession spirituelle, faisaient-elles partie d’une même destinée? Sans vouloir ici, émettre des théories métaphysiques ou autres en la matière.
Tout cela était malgré tout troublant, me dépassait même, étions-nous les deux faces d’une même pièce ? En tout état de cause, je me surpris à penser, en toute humilité, que j’avais été missionné pour lui succéder, à mon insu, afin d’assurer une continuité de démarche spirituelle par la transmission écrite d’un témoignage chrétien s’ouvrant sur le monde.
Car, nos vies avaient évolué sur un chemin spirituel ne déviant jamais de son objectif missionnaire envers nos frères, à travers la conception d’ouvrages, et plus étonnant encore, dans le contenu de ces derniers, des choix similaires de métaphore, d’orthographe, (par exemple les majuscules utilisées quand il s’agit d’évoquer Dieu, par souci identique de déférence), ce que je n’ai jamais constaté, à ce niveau, dans aucune lecture précédente à connotation philosophiques, théologiques, littéraires ou autres (à noter qu’au cours de mes études scolaires, je me suis passionnée pour la littérature!).
Notre individualité aurait pu se distinguer vis-à-vis de goûts personnels, d’attraits pour des disciplines spécifiques, et bien non! Notre attirance envers la beauté esthétique sous toutes ses formes, et plus encore dans le domaine artistique se révélait être également un attrait commun.
Le constat de tout cela posé, il convenait pour moi d’accepter cette dualité, cette proximité !
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L’écriture spirituelle utilisée n’étant qu’un moyen d’expression, de communication, comme pour lui-même qui succédait peut être à un prédécesseur en ce domaine… et, comme moi, après lui ;
En fait, pour tous les deux, il s’agissait de répondre à la mission dévolue par la Volonté Divine, au sein de laquelle l’un avait été le précurseur, et l’autre le suivant qui, devait naturellement assurer LE RELAIS!
Khalil et moi, étions donc l’illustration révélée que des individus, à travers le temps, pouvaient être en totale harmonie spirituelle -et le rester-, jusqu’à sous-entendre que ces derniers pouvaient appartenir à une même et seule entité, composant probablement une seule et même âme….il n’y a qu’un pas ! ET SI C’ETAIT CELA UNE « COMMUNION D’ÂMES » ?
Certains penseront qu’il s’agissait d’une « SIMILITUDE D’ESPRITS » ?
Perspective si présente dans les écrits bibliques, qui me donne le vertige aujourd’hui, car, de façon naïve, sans raison particulière, j’avais toujours conceptualisé un tel phénomène dans le devenir d’une vie « d’après » !
Nos vies humaines, certes, ont été bien spécifiques, mais, elles se sont orientées toutes deux, vers une priorité similaire, celle de correspondre à la Volonté Divine, dans les actes, les projets, les écrits que nous avons entrepris, ce qui est déjà une similitude existentielle immense !
Poussés à témoigner non seulement de notre Foi, mais à promouvoir le Message Divin, par les supports et inspirations qui étaient les nôtres, vouées à aider la progression, l’élévation de l’homme vers des projections supérieures le dépassant.
Tout devant participer à la GLOIRE DE DIEU !
Etant liés à LUI, nous sommes tous, et lui comme moi,
maintenant et toujours,
ici et là bas, à Son Service.
Rassurée par L’Esprit divin, qui m’instruit, me guide, m’encourage à continuer à prier, à écrire, à transmettre; il me faut donc de poursuivre.
Être un « relais spirituel », c’est accepter de devenir le maillon de cette chaîne parfaite crée par Dieu lui-même à cet effet, cela s’est naturellement imposé à moi, m’entraînant, sans réserve, à continuer, sans réserve, à travers des écrits, un témoignage de Foi en Dieu, et, aujourd’hui plus que jamais, d’aider chacun à ancrer sa vie humaine en spiritualité.
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Tout chemin de vie s’accompagne de signes, offerts aux hommes en leur individualité propre, que beaucoup ne voient pas, ne perçoivent pas, aussi, le soutien de tous en ce domaine est essentielle, afin que tout homme puisse les reconnaître, les appréhender, les comprendre; et qu’enfin, les bienfaits Divins puissent être perçus comme des dons d’amour, et qu’en se les appropriant, nous apprenions à les partager, à les répandre en Son Nom !
Le rôle d’une « mission » à accomplir, allez-vous penser, pour chacun d’entre nous, et en cela, je ne vous détromperai pas !!
Tout autant en ce qui concerne les « ressentis spirituels » (à plus forte raison les marquants) que Dieu donne à vivre à tant d’hommes et de femmes dans le monde, les sollicitant à des engagements clairs et irréversibles dans leur vie, leur comportement ;
Ainsi, de manière plus privilégiée pour moi – comme pour d’autres- et, à l’incidence donc plus forte, cet ensemble de « ressentis » sensibles m’a incitée à y apporter en guise de réponse, des actes d’engagement spirituel.
Afin que tous, chacun à la place qui lui est dévolue, participe à l’émergence de l’Essentiel, au sein de sa vie humaine, et de l’humanité en général, tel un vecteur d’espérance!
L’objectif présent étant donc fixé pour moi, dans mon temps d’aujourd’hui, encore davantage qu’hier, d’accepter ce « relais », sans en comprendre vraiment le sens,
qui n’appartient qu’à DIEU.
Puisque DIEU a voulu que nous menions notre engagement spirituel pour LUI, sur un chemin d’écriture, en toute humilité, je vais entreprendre, grâce l’inspiration qui m’est donnée, la composition de nouveaux textes, avec cette fois, Khalil, en véritable co-équipier spirituel (Extraits choisis de l’Auteur), ainsi, le RELAIS s’accomplira-t-il réellement !
Par ce mélange de textes et de pensées qui s’offrent à vous, nos deux âmes « sœurs » ou « esprits similaires », dérogeant à l’espace et au temps, vont se rejoindre, se compléter, pour la Plus Grande Gloire de Dieu !
***
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LE SENTIER DE L’ÂME
CITATION 1
« Ne dites pas, « J’ai trouvé le sentier de l’âme », dites plutôt, « J’ai trouvé l’âme en cheminant sur mon sentier ».
Car l’âme chemine sur tous les sentiers.
L’âme ne chemine pas sur une ligne, ni ne croît comme un roseau.
L’âme se déplie comme un lotus aux pétales innombrables. »
Sentiers escarpés
Mal aux pieds, sans âme,
Le sentier où il faut cheminer
Etait si escarpé
Que les êtres s’y perdaient
Acceptant d’en gravir
D’autres aussi périlleux
Côté dérisoire
De l’existence
L’espoir était vain
Trop de combats illusoires
Envers le monde
Envers soi-même
Ne restait que le désir
De chercher
Leur âme
Qui se dérobait
Mal aux pieds, mal à l’âme,
Avec le temps
De sentier en sentier
La rudesse endurée
Les rendait aguerris
A force de misères
De maux
Infligés par la vie
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Mal au corps et à l’âme
L’homme désabusé
Avait la seul volonté
De faire face
En affrontant
La rudesse des jours
Résistant
Aux tourments passés
Sentiers escarpés,
Ou routes droites
Les voilà entraînés
Poussés même
Par une force inconnue
A transformer
Tout acte manqué
En opportunité
Venue de nulle part
Leur âme se révèle
Entité impalpable
Partie vacillante
De l’être
Qui l’assiste jusqu’à la fin
De son temps humain
Plus aucun vague à l’âme
En l’homme
A la fois présence
Et passerelle spirituelle
Apportant aux pensées
Comme aux actes
L’équilibre et le sens
Qui leur manquaient
Quête qui s’achève pour l’homme
Sachant désormais où mène le sentier
Et comment y aller
***
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Les âmes sont des fleurs (dans un « Jardin de Foi » !!…)
Sur l’eau du bassin, le lotus s’est ouvert ce matin
Sous un pâle soleil
Les âmes pareilles à cette fleur insolite
Couleurs subtiles, pétales innombrables,
Hier, flottaient au fil de l’onde,
Malmenées par les flots impétueux
De leurs vies, des routes insensées
Désirs enfouis, rêves détruits
Envers et contre tout
Les âmes se sont épanouies
Après des sentiers emplis de douleurs
Se délivrant elles-mêmes
Découverte de leur profondeur
Plénitude certaine
Si sur l’eau du bassin, le lotus s’est ouvert ce matin
Le ciel s’est éclairé soudain
Les âmes pareilles à cette fleur insolite
Couleurs subtiles, pétales innombrables
Aujourd’hui, s’envolent vers les autres
Offrir en éclats d’or et de lumières
Ces forces d’amour absolu
Qui désormais les portent
Messagères intrépides
Les âmes se déploient à leur guise
Cohorte superbe de beautés intérieures
Laissant sur leurs chemins
Tels des bouquets d’espérance
Les traces de leurs destins
Les âmes pareilles à cette fleur insolite,
Couleurs subtiles, pétales innombrables
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A la fois identiques et différentes
Expression intemporelle
Animées d’un engagement fraternel
Véritable palette universelle
De l’Orient à l’Occident, il suffirait
De savoir regarder autour de nous
Et nous verrions les âmes se dépliaient
En un éventail de fleurs
Aux multiples couleurs
Reflets des mêmes valeurs
A partir de la diversité de toutes ces entités
Le monde pourra-t-il enfin créer une authentique unité ?
***
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PRIER AVEC DIEU
CITATION 2
« Je ne puis vous apprendre à prier avec des mots.
Dieu n’écoute pas vos paroles sauf lorsque Lui-même les prononce à travers vos lèvres.
Mais vous qui êtes nés des montagnes et des forêts et des mers pouvez trouver
Les prières dans votre cœur,
Et si seulement vous écoutez, dans le calme de la nuit, vous les entendrez dire en silence :
… Notre Dieu, qui est notre moi ailé, c’est ta volonté en nous qui veut.
C’est ton désir en nous qui désire.
C’est ton élan en nous qui voudrait changer nos nuits, qui sont tiennes,
En jours qui sont tiens aussi.
Nous ne pouvons te demander quoi que ce soit car tu connais nos besoins avant
Qu’ils ne soient nés en nous :
Tu es notre besoin ; et en nous donnant plus de toi-même, tu nous donnes tout… »
Comment prier
Trouver comment prier
Se trouve au fond de nous, les sens apaisés
L’esprit recueilli, les mots importent peu
Prêt à s’unir à Dieu
Faisant naître le reflet de l’âme
Dans ce miroir spirituel
Immatériel comme le vent
Approchant sa divine dimension
En dévotion ultime
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Trouver la prière
Au sein de sa maison ou de la lande aride
Le jour, la nuit, rien ne gêne l’élan
Vers La Source
Tout va s’arrêter
Libre comme la harpe qui vibre
L’être répond à l’appel céleste
Qui se donne
En abandon ultime
Moment intense
Miséricorde infinie déversant
En nous des flots de mots, des flots de grâces,
Des flots de vie
Se laisser envahir par le silence
Dans la confiance, redevenir l’enfant d’avant
Tout doucement bercé
Par Sa Douce Divinité
En communion ultime.
***
La Volonté de Dieu
Fusant en nos esprits
Que jaillisse l’amour
Qui vient de LUI
Illuminant
Nos jours
Dieu fait de nous ce qu’IL veut
12
Accepter de se lier à LUI
Décliner les dons
Sublimes
Qu’IL sème
Et qui donnent la vie
Dieu construit en nous ce qu’IL veut
Dés lors on ne peut
Que s’émouvoir
Se réjouir aussi
D’être convié à prier
Avec LUI
Dieu pétrit notre cœur comme IL le veut
Nos besoins, nos désirs,
De turpitudes
En exigences
Tout va s’apaiser
Par LUI
Dieu mène nos pas là où IL le veut
Humbles silences
Ou maladroites
Paroles
IL reçoit toutes
Les louanges
Dieu aide nos efforts pour aller vers LUI
Comme IL le veut
***
13
Tu nous enivres de TOI
Prière
Merveille des merveilles
Tu es de nous la plus belle partie
Ce centre de nous-mêmes
Qui définit la vie
Ne pas se passer de TOI
Tu crées ce besoin inextricable
Elan inimaginable
Qui nous pousse vers Toi
Devenu notre Roi
Tu règnes sur notre intériorité
Pour davantage nous aimer
Et qu’enfin nous soyons de TOI
Tout s’illumine désormais
Tu insuffles des souhaits spirituels
En notre humanité
Nés de Ton amour surnaturel
Nos jours, nos nuits
Ne Sont plus qu’à TOI
Et nos rêves nos désirs enfouis
Viennent tous de Toi
Le monde se résout à être enivré de TOI
Ivresse profonde insondable
Face à tout ce que Tu nous donnes
Et quand nous Te cherchons sans Te trouver
Quand Tu nous manques à pleurer, à crier,
Oh ! Notre Dieu Tout Puissant
Si telle est Ta Volonté
Rends nous alors fort et noble
Afin d’en supporter pour TOI
La souffrance !
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« C’est ton désir en nous qui désire.
C’est ton élan en nous qui voudrait changer nos nuits, qui sont tiennes,
En jours qui sont tiens aussi. » Khalil Gibran
***
Portes d’Eternité
CITATION 3*
« Dans la profondeur de vos espoirs et de vos désirs repose votre silencieuse connaissance de l’au-delà ;
Et tels des grains rêvant sous la neige, votre cœur rêve au printemps.
Fiez-vous aux rêves, car en eux est cachée la porte de l’éternité.
……
C’est seulement lorsque vous boirez à la rivière du silence que vous chanterez vraiment. »
*Il convient sur ce thème, de renvoyer aussi le lecteur à l’ensemble de textes que j’ai proposé dans les Recueils 2 et 3…
L’Au-delà
Il y a des milliers d’années
En terre lointaine les hommes
Ne nommaient-ils pas les tombes
De leurs morts « demeures
D’éternité » ?
Que l’au-delà soit l’univers parfait
S’offrant à l’humanité
Personne ne sait rien de ce monde
Est-il si différent d’ici ?
A vrai dire chacun se l’imagine
Selon des perceptions secrètes
Mais nul ne sait vraiment
Ce qu’il est
15
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
De notre silence intérieur
Naît cet espoir insensé
Qu’à la fin de la vie
Nos esprits trouvent
La porte d’une éternité
Céleste
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
De nos rêves surgissent
Des êtres de lumière
Habitants le Royaume
Qui d’étapes en étapes
Nous conduiront
A Dieu
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
De notre engagement présent
Dépend notre accession
A l’autre réalité
Aurons-nous assez semé
Des grains de fraternité
D’amour ?
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
De notre prise de conscience
Concerne notre attitude
Pour les autres qui sont
Des parties de nous-mêmes
En avons-nous fait assez
Envers nos frères ?
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
De notre parcours de foi
La réponse suffira-elle
A générer La Miséricorde
Divine
Face à nos égoïsmes
Nos lâchetés ?
16
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
De notre apprentissage
Et même repentance
Viendra-t-il pour nous
Un temps de sagesse
Nous introduisant
A ce qui fait notre âme ?
Que l’au-delà soit un univers parfait
Sans haine ni violence
Que le rêve puisse
Devenir réalité !
***
La rivière du silence
Coule, coule, oh! Rivière du silence
Ma tête était pleine de bruits
De si dérangeants bruits
Qui sans cesse l’assaillent
Coule, coule, oh ! Rivière du silence
Inondant l’esprit
D’un flux de vie
Coule, coule, oh ! Rivière du silence
M’emportant loin de ce monde
Ondes spirituelles
Qui en moi se déversent
Coule, coule, oh ! Rivière du silence
Réduisant l’emprise
Du monde
Coule, coule, oh ! Rivière du silence
Soif étanchée en tes eaux calmes
Y boire a fait chanter
Mon âme
17
Coule, coule, oh ! Rivière du silence
Changeant l’espace
Des jours
Coule, coule, oh ! Rivière qui engloutit
Dans le lit de tes vagues
Tu m’as conduite au-delà
De moi-même
Coule, coule, oh ! Rivière du silence
Désir en nous d’y voguer
A tout jamais
Coule, coule, oh !Rivière du silence
Dés que l’on te découvre
Nouvelle route qui s’ouvre
Rencontre intime
Avec l’éternité
***
Beauté d’Eternité
CITATION 4
« La beauté est l’éternité* se contemplant dans un miroir.
Mais vous êtes éternité et vous êtes le miroir. »
*Renvoi ici au Recueil 3 intitulé : « Une éternité en LUI », au sein duquel tous les textes composés sont en résonnance avec ce thème évoqué par Khalil Gibran.
Dieu l’ayant voulu ainsi, je me devais donc de contribuer en apportant quelques écrits
complémentaires….
Gloire éternelle à LUI !
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Osmose
Osmose étrange entre beauté et éternité
Deux notions difficiles à séparer
Tant leur essence est identique
Sans faille aucune
Désespérément assemblées!
Jumelles donc éternelles
S’embellissant l’une l’autre
Se projetant ensembles au sein
Des actes, des arts ou choses
Pour les sublimer
Se confondant à tout jamais
La beauté souvenir immuable
Reste gravée en nos esprits
Rejoignant ainsi l’éternité
Qui vit déjà en nous
La dimension divine réside en nous
Révélant jour après jour les prémices
De cette osmose inéluctable
Et dans le miroir
Chacun peut y voir
Sa propre image d’humanité
Transcendée en un immortel reflet
D’éternité
***
19
Apparences
D’apparence en apparence, nous voilà confrontés toutes et tous à ce dilemme
D’être des embryons de vie éternelle
D’apparence en apparence, nous voilà toutes et tous inscrits dans l’immortalité
D’esprits dominant l’immensité
D’apparence en apparence, nous voilà toutes et tous réduits à l’apprentissage
De ce miroir qui nous ressemble
***
L’Essentiel
CITATION 5
« Comme l’océan, est votre moi ; Il demeure à jamais l’immaculé.
Et comme l’éther, il ne soulève que les ailés.
Tout comme le soleil, est votre moi-divin. »
Il nous vient de DIEU
Notre moi-divin
Est l’Essentiel
Puisqu’il nous vient
De DIEU
Le fond de nos êtres
Insondable océan
Decouleur sombre
Et pourtant parsemé
De rayons éblouissants
Union paradoxale
Alliant un moi-divin
Bien trop supérieur à nous
Et à notre condition humaine
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Partir à la rencontre
De nos profondeurs
Découverte de Sa Présence
Qui bouscule nos certitudes
Efface les erreurs
Génératrice d’espérance
Prête à irradier nos vies
Par ce meilleur qui vit en nous
Trop souvent inconnu de nous
Notre moi-divin
Est l’immaculé
Puisqu’il vit
Avec DIEU
***
Vers l’espace éthéré
Il n’y a qu’à se laisser grandir
Chasser les bassesses
Qui font notre indignité
Facile à dire !
Renoncer
A l’individualisme
Eradiquer la matière
Sournoise de l’être
Afin d’atteindre
L’espace éthéré
Il n’y a qu’à prier DIEU
De nous libérer
De ce qui nous assombrit
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Il n’y a qu’à prier DIEU
Qu’IL nous soulève
Vers sa demeure
Il n’y a qu’à prier DIEU
De nous rendre
Capables de LE rejoindre
Jusqu’à devenir ailés
A la ressemblance des Anges
***
DE LUI
Sans l’Intervention Divine
Le meilleur de nous
Ne peut que se confronter
Au pire de nous
Combat permanent
Résultat aléatoire
Qui déçoit
Autant qu’il frustre
Sans l’intervention Divine
De lourdes chaînes
Entravent
Les hommes
Rien n’aboutit
Que par LUI
Dont les temps
De prières
Le meilleur de nous
Est cette intimité
Voulue par LUI
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Ne doit-on pas se livrer
Davantage
S’en remettre à LUI ?
L’acte d’abaissement Divin
Nous initie
A tout ce qui fait LUI
Comment résister
A la voie élevée
Qu’IL a ainsi choisi ?
DIEU est magnanime
IL ne cesse de semer
De LUI
Au fond de nous
***
Un soleil intérieur
Qu’il fasse nuit dehors, peu importe !
Puisqu’à Sa ressemblance
IL a voulu déposer
Un soleil intérieur
Brillant à tout jamais
En nos sombres
Profondeurs
Qu’il fasse nuit dehors, peu importe !
Astre incandescent
Qui nous vient du Divin
Illuminant nos êtres
Et les élevant même
Vers des sphères
Hors d’atteinte
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Qu’il fasse nuit dehors, peu importe !
Car, plus chaud que le soleil
Du ciel
Notre moi-divin indestructible
Est ce lien ineffable
Qui nous unit à DIEU
En disciple
***
CITATION N°6
« …Mais votre moi-divin n’est pas seul dans votre être.
Beaucoup en vous est encore homme, et beaucoup en vous n’est pas encore homme, mais un pygmée informe qui marche endormi dans le brouillard à la recherche de son propre éveil. »
Comme des zombis
Informe
Non abouti
Tel un pygmée
Si petit
Voilà ce que nous sommes en vérité !
Être
Qui se veut
Magnifique
Si grand
Voilà le paradoxe en vérité !
Nous sommes à la fois si petits en notre désir d’évoluer
Nous sommes en apparence si grands en notre orgueil démesuré !
Et nous marchons tels des zombis hagards
Sans vouloir prendre garde où nous mènent nos pas !
Pygmée déraisonnable qui croit que sa vie seule
Saura le conduire à son rêve d’ultime transcendance
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Erreur
Fatale
De l’homme
Ignorant
Voilà le dilemme qui se présente à chacun !
Comprendre que notre condition humaine est la façade
De ce qui doit prendre le dessus de nos êtres
Et nous avançons encore tels des zombis endormis!
Sans vouloir partir vers l’essentiel
Qui repose en nous
N’attend que nous
L’éveil de la conscience spirituelle
S’est réveillée enfin
Plus jamais
Pygmée
La part de Divin
S’est enfin
Etablie
****
Ce serait trop facile !
Oh !oui bien trop facile d’imaginer
Que notre destin puisse se limiter
A tout ce qui bouge en nous
Dans tous les sens
Oh !oui bien trop facile de croire
Qu’en nos êtres rien d’autre
N’existe si ce n’est cette part
De présence divine
Oh !oui bien trop facile de penser
Qu’il suffit d’en ressentir Ses effets
Pour être protéger des autres
Et de nous-mêmes
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Et bien non !
Un combat est à mener
Contre tout ce qui fait nous
Et qui n’est pas LUI
Et bien non !
Un combat est à gagner
Contre nos violences
Qui s’attaquent à LUI
Et bien non !
Un combat peut se perdre
Quand on choisit de glisser
Loin de ce qui est LUI
Le challenge est à la hauteur de la vie confiée
Oser la transformer, la faire s’élever
La sortir de sa gangue initiale
La dépouiller de tout ce qui est laid
Et l’aider à monter vers les cimes divines
Oui, tous nos efforts
Pour en relever le défi
Ne pourront aboutir
Que par l’ultime
Aide Divine
****
26
CITATION n° 7
« Et de l’homme en vous je voudrais parler maintenant.
Car c’est lui et non votre moi-divin ni le pygmée, qui connaît le crime et le châtiment du crime. »
***
Beaucoup trop de monde en nous !
En premier ce pygmée…
Puisque l’informité
Du pygmée
Ne lui permet
De voir ni le bien ni le mal
Voulant ignorer ce que ces notions
Représentent ou engendrent
Incapable
D’axer sa vie vers une direction
Tant son indifférence est grande
Insipide
Sans volonté sans désir
D’agir pour son propre salut
Plus au fond…l’inaccessible moi-divin
Même le moi-divin
Au centre de l’être
S’il connaît, oh! Combien
Les effets du bien ou du mal
Ne peut intervenir
Tant que son essence
A échappé à l’homme
Celui-ci ne se référant qu’à lui-même
Laissant ses pulsions
Le mener à sa disgrâce, à sa perte
Le moi-divin souffre
Sa Lumière s’éteint
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Entre deux…l’homme !
L’homme
Qui laisse sa faiblesse l’envahir
Le pousser à l’ignominie
Face à l’éternité
Etant seul responsable
De ses crimes commis
Ou actes de cruauté
Qui l’ont transformé en ombre
Eloigné des forces du bien
Car les violences perpétrées
En son humanité
Sont devenues celles du mal incarné
Un constat plein d’espoir
Si la liberté est donnée à tout homme
De choisir la voie qui mène
Aux actions justes
La liberté est aussi donnée à tout homme
D’ignorer le pygmée initial
Qui gît en lui
La liberté lui est aussi octroyée d’aller à la rencontre
De son moi-divin présent au coeur de lui-même
Afin d’y découvrir l’Essence inhérente de son être
La transcendance s’offre à lui
Il lui suffit d’orienter avec discernement ses actes
Par son seul et impérieux désir de correspondre
Aux attentes divines qui lui sont insufflées
Par l’amour inconditionnel qui lui est attribué
Par la bonté qui en émane et qu’il va devoir décliner
Passage inéluctable de l’homme jadis insoumis
A celui d’épanoui en lui, capable d’évoluer
D’apprivoiser la maîtrise en toutes choses
Face au monde de ce qui l’entoure
De ce qui l’agresse
Et faire fi de ses émotions propres
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Mais cet apprentissage ne peut aboutir
Que si l’homme décide de transformer
Le mal qu’on lui fait
En quelque chose de sublime
Les humiliations subies
Devenant sources positives
D’inventivités !
Passions ou pulsions de naguère
Seront balayées d’une prière
L’être participant à sa renaissance
Sur un chemin de vie
Qui désormais l’authentifie.
***
CITATION N° 8
« Comme une procession vous avancez ensemble (le groupe humain ) vers votre moi-divin.
Vous êtes le chemin et ceux qui cheminent.
Et lorsque l’un d’entre vous tombe, il tombe pour ceux qui sont derrière lui,
les prévenant de la pierre d’achoppement.»
Le mal de l’Homme
Nous savons tous que le mal est partout
Tout autour de nous
Et plus encore en nous !
Des crimes et des violences
Sans nom
Sont commis chaque jour !
L’homme avec un petit « h »
Tel que je le nomme
En est le responsable
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Sans foi ni loi
Il répond à ses instincts
Primaires d’autrefois
Non affranchi encore
De ce qui fait de lui
Un animal sans âme
Sans conscience
De ce qu’il produit
En malheurs, en douleurs
L’intérêt, le pouvoir
Sont les seules valeurs
Qu’il connaît
Nous sommes impuissants à faire s’amender de tels individus
On ne peut en effet ni prétendre les changer
Ni à vouloir les sauver
Alors qu’eux-mêmes ne se connaissent pas
Les remettre dans les mains de Notre Dieu Créateur
Qui seul détient la puissance élévatrice
Capable d’offrir en Sa miséricorde
Le pardon libérateur
Alors, chacun peut se dire
Mais que faire pour éviter l’abomination
Qui pourrait naître de nos actions
Les plus basses ?
Devenir l’Homme avec un grand « H »
Tout simplement !
En rejetant ce mal qui vit en nous
A proximité de nous
De toutes nos forces
Et déterminisme
Pour que cela suffise
A nous de prendre conscience
Que rien n’est acquis jamais
Même à l’Homme de Foi
La volonté de s’accomplir
En ne formant qu’une entité
Avec sa part divine
Est le défi à atteindre
Ce challenge est immense
A la hauteur de ce qui est attendu
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Tout entreprendre
Afin d’y tendre
Faire du mieux que l’on peut
Sans jamais se laisser abattre !
Lutter face au mal sans cesse
Vouloir le terrasser où qu’il se trouve
Le débusquer
Par la merveille de notre moi-divin qui veille !
***
Tous solidaires
Leçon de fraternité
Telle que les Saintes Ecritures nous l’enseignent
Dans toutes les croyances
L’homme seul ne peut que survivre
Se soutenir
Quand l’adversité atteint l’un de nous
Dans ce monde difficile
L’homme seul ne peut que subir
Être à l’écoute
De son frère comme de soi-même
Dans les pénibles épreuves
L’homme seul peut s’allier au mal
Tendre la main
Pour relever celui qui est tombé
Dans le néant de son désespoir
L’homme seul ne pourrait que s’éteindre
S’unir à l’autre
Afin qu’ensemble la force salvatrice
Soit retrouvée
L’homme puisse devenir lui-même
Les cœurs plein d’humilité
Par la bonté partagée
Trouvant la voie
Qui conduit à la spiritualité
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CITATION N° 9
« …vous, enfants de l’espace, vous les inquiets dans le repos, vous ne serez ni capturés ni apprivoisés.
Votre maison ne sera pas une ancre mais un mât.
Vous n’habiterez pas des tombes construites par les morts pour les vivants.
Même faite avec magnificence et splendeur, votre maison ne saurait contenir votre secret
ni abriter votre désir.
Car ce qui est infini en vous abrite le château du ciel, dont la porte est la brume du matin, et
dont les fenêtres sont les chants et les silences de la nuit. »
Enfants de l’espace
Nés de l’air et de la liberté, sans chaînes ni entraves
Enfants de l’espace
Vous voguerez toujours tels des voiliers en mer
Voilà que vous incombe
De ne pas cédez à la sédentarité
Séculaire de vos aînés
Votre raison de vivre désormais
N’est-elle pas d’instaurer un lieu de vie
Qui vous ressemble
Qui prend le vent
Vers la direction tant humaine que spirituelle
Que vous avez choisie ?
Nés de l’air et de la liberté, sans chaînes ni entraves
Enfants de l’espace
Vous tournerez le dos aux éléments des ténèbres
A ces tombeaux de marbres
Tels des mausolées du passé
Sur lesquels on peut y lire
« Ici gît quelque chose ou rien »
Epitaphe de la désespérance
Humaine s’abandonnant
Au néant
Destinée anéantie par l’absence
De foi
Nés de l’air et de la liberté, sans chaînes ni entraves
Enfants de l’espace
Vous avez trop longtemps gardé votre secret
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Votre quête d’absolu
A découvert en votre intériorité
L’indice d’une présence
Au sein d’une dimension qui vous dépasse
Tout à la fois humaine et céleste
Enfants de l’espace
Vous hébergez déjà en vos coeurs
Tout ce qu’en devenir
Vous êtes
Nés de l’air et de la liberté, sans chaînes ni entraves
Enfants de l’espace
Vous devez désormais révéler qu’à DIEU vous êtes liés
***
Cette part d’infini qui est en vous
Oui, une part d’infini
Est plus attaché à vous
Que les étoiles
Plus prés de vous
Que l’univers lui-même
Mais cette part d’infini
Devient l’infini lui-même
Qui est présent
Au fond de vous
Telle la lumière
Oui, l’infini est en vous
Point d’ancrage
De votre éternité
Irrationnel
Surnaturel
Car l’infini… c’est vous
Palais intérieur
Qui entrouvre
Les portes
Du château du ciel
Oui, l’infini est à vous
L’accès vous est donné
Dés ce jour
Afin de vous aider
En cette humanité
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Ainsi, vous êtes
Dans le crépuscule du soir
Dans le chant
Des cigales
Ou celui des enfants
C’est aussi vous
Que vous pouvez entrevoir
Dans un temps
De silence
Impénétrable
A vous de retrouver
Cet infini qui vit en vous
Dans les regards
Des autres
Dans les soleils couchants
Il faut que vous sachiez
Que vous appartenez déjà
A ce monde d’éternité
Que devez rejoindre
Le moment venu
***
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CITATION N°10
« On vous dit que la vie (en rapport au travail) est obscurité, et dans votre fatigue vous
répétez ce que disent les las.
Et je vous dis que la vie est réellement obscurité sauf là où il y a élan,
Et tout élan est aveugle sauf là où il y a savoir,
Et tout savoir est vain sauf là où il y a travail,
Et tout travail est vide sauf là où il y a amour ;
Et lorsque vous travaillez avec amour vous vous liez à vous-même, et l’un à l’autre, et à Dieu.
…. Le travail est l’amour rendu visible. »
***
ELAN
Face à nous-mêmes
A notre travail
Comme à tout ce qui fait
Notre vie
L’élan n’est-il pas la volonté suprême
Sans espace ni temps
Qui nous confronte au monde ?
Pourtant
Sans l’amour ni le savoir
Nous demeurerons
Comme enlisés au fond
D’un chemin de mort
Dépourvu d’espérance
L’élan est cette force intérieure
Qui nous pousse à agir
Porteur de devenir
Quelque soit le nom
Qu’on lui donne
Il est l’élément
Nécessaire
A la connaissance
De nous-mêmes
Et à son dépassement
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Qu’ils s’agissent
De comportements
Ou d’évènements
A affronter
Il est le fil conducteur
Du chemin de Vie
Qui s’offre à nous
Nous poussant
A tout entreprendre
Avec amour
Et grâce à lui
Décliner nos jours
En mourant
A nous-mêmes
L’élan galvanise
Notre engagement
Envers les hommes
Façonnant
Les multiples facettes
De la capacité
A aimer
Réduire
Les exigences personnelles
Qui sont les blocages
A nos efforts
D’élans
Vers le concept
D’amour
L’élan est l’Amour divin
Qui façonne notre être
Et le transcende
Jusqu’à devenir
Soi-même
Un don d’amour
Empli d’humilité
A même de participer
A l’harmonie
Universelle
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Les actes réalisés
S’ajoutent
Ils sont les travées
Du pont spirituel
Qui nous relie
Par delà l’immensité
A l’Eternel
***
CITATION N°11
« Votre vie quotidienne est votre temple et votre religion.
Lorsque vous y pénétrez prenez tout votre être avec vous.
….les choses que vous avez modelées dans le besoin ou pour votre délice.
Car, en rêve vous ne pouvez vous élever au-dessus de vos achèvements
ni tomber plus bas que vos échecs.
Et prenez avec vous tous les hommes :
Car en adoration vous ne pouvez voler plus haut que leurs espérances
ni vous abaisser plus bas que leur désespoir. »
***
VIE HUMAINE
Elle est ainsi faite, avec ses jours, ses nuits
Ses déceptions, ses succès parfois
Issus de ce que nous avons réalisé ou pas
De ce que nous sommes devenus au gré du temps
Et de tout ce a contribué à nous fabriquer
« ..dans le besoin ou pour votre délice » ;
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Qu’importe si le bagage est lourd à porter
Il convient d’en assumer la charge
Sans laisser rien de côté
Tout devant être emporté
Tant ce qui fait notre réalité
Que ce qui forge nos rêves
Dans notre présent ou notre futur
Il convient de se libérer
De ce qui entrave
De renoncer à l’inaccessible
Et de savoir accepter cet ensemble
Qui en nous puisqu’il est nous
Qu’il nous plaise ou nous déplaise
Le laisser être vu comme il est
Sans rien vouloir en changer
N’est-il pas ce joyau
Constitué avec peine et courage
Qui nous ressemble ?
Caché en notre esprit
N’en-est-il pas pourtant
La vérité ou l’embelli ?
Ainsi, « La vie quotidienne »
Temple ou forteresse fabriquée
Qui s’est imposée à nous
Par son côté inéluctable
Nous laissant à penser
Que nos réussites étaient les nôtres
Que nos échecs venaient des autres
Ne pas s’y méprendre
L’intériorité de l’homme
A toujours été habitée
Par une divine
Et discrète présence
Le protégeant de lui-même
Et d’influences néfastes
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Sans cette aide venu du champ céleste
Aurions-nous pu surmonter tant d’épreuves ?
Aboutir à tant de réussites aussi ?
Face aux murs de cruauté, de lâchetés
Qui se dressent contre l’humanité
Rien n’aurait jamais pu être possible
Tant les tâches étaient difficiles
N’aurions-nous pas baisser les bras
Alors que les combats semblaient
Etre perdus d’avance ?
A travers les temps passés
On a vu combien nos forces humaines
Etaient de nature faible
Qui ne permettaient
Nullement à elles seules
De relever les défis
De la Vie d’ici
Merci à L’Esprit Saint
Tout Puissant
Tout Aimant
De résider
En nous-mêmes
Guidant nos pas
Qui chancellent
Trop souvent
***
39
EN ADORATION
Oui, l’état priant doit unir tous les hommes
Les uns avec les autres
Les uns pour les autres
Sans exception
Ni limitation
L’Amour n’ayant pas de début
Ni de fin, il nous mêle
Tous ensembles
Avec nos failles
Et nos désirs de Foi
Assemblant chacun de nous
A des chaînes d’espoir
Dans l’adoration
De nos esprits imparfaits
A DIEU
Oui, l’état priant doit unir tous les hommes
Les uns avec les autres
Sorte d’osmose
Qui conduit à l’oublier
De soi sans retenue
L’Amour est une alchimie parfaite
Qui de ce mélange d’humanité
Aboutit à une communion
D’esprits
En LUI
***
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CITATION N°12
« Et si vous voulez connaître Dieu ne soyez pas préoccupés de résoudre des énigmes.
Regardez plutôt autour de vous et vous le verrez jouant avec vos enfants.
Et regardez dans l’espace : vous Le verrez marchant dans les nuages, étendant Ses bras
dans l’éclair et descendant en pluie.
Vous Le verrez souriant dans les fleurs, puis se levant et mouvant Ses mains dans les arbres. »
***
DIEU EST EN TOUT
DIEU EST PARTOUT
DIEU n’est pas un mystère
IL est là
Présent
Autour de vous
Regardez-le
Dans les rire des enfants
Dans les larmes de la pluie
Dans la lumière de l’orage
Dans le ciel qui flamboie
Dans la couleur des fleurs
Dans la douceur du vent
Dans le frisson des arbres
IL est là
Dieu n’est pas un mystère
IL est là
Présent
En toutes choses
Qui bouge en la nature
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IL est là
Aussi en votre être
Qui vit en ce monde d’ici
De sa naissance à sa fin
Dans la peur des combats
Dans la joie des espoirs
Dans la crainte et l’effroi
IL est là
Dieu n’est pas un mystère
IL s’est établi
Sans vous le dire
Au creux de vous
Votre indignité humaine
Est connue de LUI
IL corrige avec miséricorde
Tous vos égarements
Ecoutez-LE
Pour apprendre de LUI
A vivre autrement
Dans la douceur
De l’instant
Pour oser parler
De ce qui vous trouble
Et vous émerveille
En même temps
DIEU n’est pas un mystère
IL est là
Présent
En vous
**********
Fin du Relais Spirituel
